Stardust par Mesjokke à Utrecht aux Pays-Bas

  • Fèves : trinitario
  • Producteurs de cacao : Åkesson’s estate
  • Prix payé au producteur : 6,30 EUR/kg
  • Origine : Vallée de Sambirano à Madagascar
  • Récolte : inconnue
  • Pourcentage : 50%
  • Inclusions : lait en poudre européen, sel de Guérande et lécithine de tournesol

Notes de dégustation du chocolat Stardust par Mesjokke

La robe marron tire vers le caramel, typique pour un chocolat au lait. Le nez est assez plat, mais plutôt orienté vers le chocolat. La casse est particulièrement sonore tout comme le croquant. En bouche, le chocolat prend son temps pour fondre. Il distille les notes caractéristiques des chocolats au lait très (trop) sucrés. Pourtant la pointe de sel apporte un équilibre gustatif intéressant faisant ressortir le coté cacaoté. La longueur n’apporte rien de plus à l’expérience, si ce n’est un retour plus marqué du sucre. Une expérience décevante compte tenu du potentiel du cacao d’Akesson.

Chocolat Stardust Mesjokke
Chocolat Stardust Mesjokke

Du lait, oui mais…

La chocolaterie Mesjokke a tout pour plaire. Elle privilégie des ingrédients de qualité : sel de Guérande, lait local, cacao de Madagascar. Mieux, elle indique le prix versé au producteur. Une démarche encore trop rare (en Suisse, Notes de fève fait de même). Toujours de bonne augure, la boutique en ligne ne propose qu’un choix relativement restreint de tablettes de chocolat. En effet, l’impression de collection étoffée vient du fait que chaque tablette déclinée en format de poche ou classique.

Toutefois, un détail attire l’attention. L’origine du lait est indiquée comme européenne. A l’échelle industrielle, c’est un plus. Mais, à l’échelle artisanale, cela sonne faux. Outre les qualités gustatives en retrait, c’est la présence de lécithine de tournesol qui ternit également le tableau. Si cette poussière d’étoiles, Stardust, de Mesjokke semble prometteuse, il existe une marge d’amélioration. Malgré l’ombre au tableau, espérons que les producteurs affinent leur travail. Tous les ingrédient du succès sont là.

La note du sommelier
Si les goûts des consommateurs varient d'une région à l'autre, les chocolats bean-to-bar présentent généralement une approche qui ne relègue pas le cacao à l'arrière plan. Pourtant, la prévalence gustative du sucre donne malheureusement l'impression d'un second rôle pour les fèves. Un constat d'autant plus étonnant compte tenu de la récompense reçue de la part de l'Academy of Chocolate.

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